« Accomplis ton œuvre dans le cours des années » (Hab. 3.2). C’était le cri du prophète Habacuc en vue de la ruine et du jugement de la nation de Juda. Il a supplié Dieu que, dans sa colère, il se souviendrait de la miséricorde. Il lui fut ainsi montré que « le juste vivra par sa foi » (2.4) : « car si le figuier ne fleurit pas, il n’y aura pas non plus de fruits sur les vignes ; le travail de l’olivier manquera, et les champs ne produiront aucune nourriture; le menu bétail sera retranché de la bergerie, et il n’y aura pas de gros bétail dans les étables ; mais je me réjouirai en l’Éternel, je me réjouirai en le Dieu de mon salut » (3.17-18). Par la foi, il a vu le Seigneur venir dans sa gloire, sortir pour le salut de son peuple et de son oint. D’où ce cri de foi !

Nous vivons dans les derniers jours. Nous voyons la ruine tout autour, et pourtant, avec les yeux de la foi, nous pouvons voir que Dieu travaille constamment à la réalisation de son dessein éternel. Son œuvre est celle de la restauration, restaurant toute la plénitude de sa richesse en Christ qui était autrefois confiée à l’Église mais qui a été perdue par son infidélité. Par la grâce donnée, l’Église doit encore être revêtue de fin lin, la justice des saints (Apoc. 19.8). Elle doit être présentée au Christ comme une Église glorieuse, sainte et sans tache (Eph. 5.27). Aujourd’hui, Dieu appelle les fidèles à se donner entièrement à lui, à se tenir fermement à ses côtés et à servir son objectif avec détermination. Qui répondra à l’appel ?